Réseauter, c’est avoir du piston ?

ID-100191881Il est vrai qu’il y a quelques années, on entendait parler de « piston », alors que désormais on dit plutôt « il connait du monde ».

Réseauter, ce n’est pas avoir du piston car « avoir du piston », c’est obtenir un avantage par recommandation, via un appui.
Or le réseautage ne signifie pas obtenir de suite une compensation.

« Avoir du piston » est une expression française qui n’a pas de traduction réelle en langue anglaise si ce n’est « have many connections ». Or, « le piston » est une aide, un raccourci qui permet d’avoir un travail ou un avantage qui aurait nécessité plus d’implication à d’autres personnes pour l’obtenir. « Le piston », c’est quand quelqu’un arrive à un poste sans qu’il y ait eu une réelle concurrence entre les postulants.

Dans les pays nordiques, cette « aide » est mal vu alors qu’en Amérique du Sud, cela est courant.
Cependant, cette pratique a son revers car si une personne est recrutée par relations et qu’au final, elle ne fait pas l’affaire, le « pistonneur » jouira d’une mauvaise image.

Réseauter, c’est se faire connaître comme ayant des compétences qui peuvent servir à une personne directement, où à une connaissance de cette personne, indirectement.

Ainsi, si on pourrait croire que « le piston » est chose courante par ces temps morose de l’économie, c’est tout le contraire. En effet, comme indiqué plus haut, les entreprises n’ont pas ( plus ? ) le temps de former une personne incompétente et elles préfèrent souvent laisser un recrutement ne pas se réaliser plutôt que de « prendre » une personne qui ne fera pas l’affaire.

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